En semaine 8 en Normandie, les indicateurs de surveillance épidémique sont à la hausse. Les taux d’incidence ainsi que les taux de positivité sont en augmentation en Seine-Maritime, dans l’Eure et l’Orne. Le nombre de reproduction effectif, qui traduit la vitesse de propagation, est en augmentation et supérieur à 1.
La reprise épidémique ne s’observe pas complètement en milieu hospitalier : le nombre de nouvelles hospitalisation et le nombre de personnes total de personnes hospitalisées pour COVID-19 sont en diminution. Il existe en revanche un décalage dans le temps entre la reprise épidémique et l’impact sur les hospitalisation.
Ces tendances suggèrent un recul de l’activité épidémique avec une incidence encore élevée, dans un contexte de diffusion de nouveaux variants plus transmissibles. Afin d’éviter une aggravation de la situation épidémiologique dans les prochaines semaines, les mesures de prévention et de distanciation sociale restent les principaux moyens à mettre en œuvre, pour freiner la circulation du virus SARS-CoV-2.
La campagne de vaccination se poursuit : au 03 mars, la couverture vaccinale atteint 90,4% pour la première dose et 73,2% pour la deuxième dose chez les résidents d’EHPAD.
Les variants plus transmissibles deviennent prédominants. En semaine 8, 55,9% des tests de première intention positifs étaient associés à un test de criblage. Parmi eux, 59,7% correspondaient à une suspicion de variant UK et 5,8% à une suspicion de variant ZA ou BR. L’Eure enregistre une proportion de 79% de suspicions de variant anglais.