Épidémiologie en Normandie

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En semaine 6 en Normandie, les indicateurs de surveillance épidémique poursuivent une tendance à la baisse. Les taux d’incidences et de positivité sont en diminution avec une activité de dépistage en baisse. Le nombre de reproduction effectif, qui traduit la vitesse de propagation, est stable et reste inférieur à 1.

En milieu hospitalier, on observe une diminution du nombre de nouvelles hospitalisations ainsi que du nombre total de personnes hospitalisées pour COVID-19. Le nombre de personnes hospitalisés en réanimation est stable.

Ces tendances suggèrent un recul de l’activité épidémique avec une incidence encore élevée, dans un contexte de diffusion de nouveaux variants plus transmissibles. Afin d’éviter une aggravation de la situation épidémiologique dans les prochaines semaines, les mesures de prévention et de distanciation sociale restent les principaux moyens à mettre en œuvre, pour freiner la circulation du virus SARS-CoV-2.

La campagne de vaccination se poursuit et au 17 février, 142 526 personnes avaient reçu au moins une dose de vaccin en Normandie, soit une couverture vaccinale de 4,3%.

Concernant les nouveaux variants, en semaine 6, 39% des tests de première intention positifs (test RT-PCR et antigéniques) enregistrés dans SI-DEP étaient associés à un test de criblage (soit 1 935). Parmi eux, 33 % (639) correspondaient à une suspicion de variant 20I/501Y.V1 (UK) et 5% (97) à une suspicion de variant 20H/501Y.V2 (ZA) ou 20J/501Y.V3 (BR). L’Eure et le Calvados présentaient, respectivement, une proportion de 60% et 30% de suspicions de variant 20I/501Y.V1 (UK), la Seine-Maritime 28%, l’Orne 21% et la Manche 15%. La proportion de suspicions de variant 20H/501Y.V2 (ZA) ou 20J/501Y.V3 (BR) était de 12% dans le Calvados, 9% dans la Manche, 5% dans l’Orne, 3% dans l’Eure et 1% en Seine-Maritime.